Le nouvel album de Kokoroko, Tuff Times Never Last, est une célébration du triomphe et de la joie, tandis que le groupe londonien élargit sa palette musicale et ses influences. Composé de 11 titres, l'album explore des genres tels que le Brit-funk des années 80, le néo-soul, le disco ouest-africain, le bossa nova, le lovers rock et le funk. Le résultat est une représentation universelle de la musique de la diaspora noire, d'hier à d'aujourd'hui, avec surtout beaucoup de musique pour la piste de danse.

Au cours des deux années qu'a duré l'enregistrement, le groupe a développé une forte affinité pour les instruments de studio vintage, les ordinateurs de batterie MPC et les sonorités de synthétiseurs psychédéliques. Le résultat est un ton plus optimiste et festif. La chanson Sweetie, inspirée par le disco et le boogie d'Afrique de l'Ouest, est un hommage au lien ludique entre les amoureux et forme une liaison entre le passé et l'avenir du groupe.

Outre Sweetie, l'album comprend également des chansons comme Three Piece Suit et Never Lost, qui conservent les caractéristiques classiques du son de Kokoroko, mais d'une manière progressive et actualisée. S'inspirant d'artistes tels que Loose Ends, Don Blackman, Common, Sly & Robbie, Patrice Rushen et Cymande, l'album témoigne de l'évolution du groupe en tant qu'auteurs-compositeurs.

Avec Tuff Times Never Last, Kokoroko franchit un tournant important de sa carrière. Ils disposent de leur propre studio, ce qui leur donne la liberté d'explorer leur créativité et de développer une sonorité cohérente. L'album est le reflet de leur parcours, de leur vision de l'avenir et invite les auditeurs à participer à ce nouveau chapitre.